La romancière Calixthe Beyala secoue le landerneau politique camerounais. Selon 237online.com, l’écrivaine exprime un sentiment largement partagé : les Camerounais apprécient Paul Biya mais souhaitent unanimement son départ en 2025, après six décennies passées dans les arcanes du pouvoir.
Une nation asphyxiée qui réclame un nouveau souffle
L’analyse sans concession pointe un bilan “impalpable” en termes d’évolution et “insignifiant” sur le plan structurel et économique. Après 42 ans de présidence Biya, le Cameroun étouffe sous le poids d’une gouvernance qui s’est enlisée dans la routine.
La voix de Beyala résonne comme un avertissement : aucune “alchimie” électorale ne pourrait justifier une victoire de Biya face à un quelconque candidat en 2025. Une réflexion qui pose la question de la crédibilité d’un éventuel nouveau mandat du président sortant.
Cette prise de position de l’intellectuelle camerounaise traduit une lassitude généralisée. Comme elle le résume avec sa plume acérée : “Les Camerounais aspirent à un air nouveau, ils veulent une nouvelle respiration.” Un message qui risque de faire trembler les murs d’Etoudi.