Le récent décret du président burkinabé Ibrahim Traoré bannissant les perruques judiciaires coloniales relance le débat. Selon 237online.com, le casque blanc de la police camerounaise, héritage direct des tortionnaires français, fait l’objet d’une controverse grandissante.
Le Burkina montre la voie de la décolonisation
L’enquête menée par 237online.com révèle le malaise croissant autour de ce symbole. Ce couvre-chef, jadis porté par les forces répressives coloniales, continue de rappeler les heures sombres de notre histoire, alors que d’autres nations africaines s’affranchissent de ces symboles d’oppression.
La décision historique du Burkina Faso d’interdire les perruques coloniales dans son système judiciaire ouvre la voie. Une initiative qui interroge : pourquoi le Cameroun continue-t-il de s’accrocher à ces vestiges d’une époque que tous voudraient oublier ?
Comme le souligne un historien sous couvert d’anonymat : “Chaque fois qu’un policier met ce casque blanc, il enfile inconsciemment l’uniforme de ceux qui ont torturé nos grands-parents.” Un symbole qui, à l’heure de l’affirmation des identités africaines, mérite peut-être d’être repensé.
