Une guerre médiatique sans merci éclate entre l’ancien “expert criminel” incarcéré Siméon Wachou et le directeur de publication de L’Eco judiciaire, Destin André Mballa. Des accusations croisées qui révèlent les dessous troubles du système judiciaire camerounais.
De la collaboration à l’affrontement public
Cette relation toxique a viré à l’affrontement public. Depuis sa cellule à Kondengui, Wachou accuse Mballa de “trahison” pour quelques “pièces d’argent“, tandis que le journaliste dénonce un système d’imposture élaboré.
Destin André Mballa expose le parcours trouble de Wachou : échec au barreau, création d’un “barreau d’affaires” parallèle, autoproclamation comme “président titulaire” de la Chambre nationale des Experts criminels. Une carrière construite sur des titres usurpés qui lui a valu 6 mois de prison ferme.
Au-delà du conflit personnel, cette affaire soulève des questions sur la sécurité des journalistes au Cameroun. Mballa évoque des “enlèvements et assassinats” devenus “à la mode”, alertant sur les risques du métier face aux pressions.
Cette confrontation publique lève le voile sur les zones d’ombre du système judiciaire camerounais, où imposture et manipulation médiatique semblent faire bon ménage.
