La Compagnie Camerounaise de l’Aluminium (Alucam) a connu une année 2023 désastreuse, avec une perte financière vertigineuse de près de 24 milliards de FCFA. Cette nouvelle frappe comme un coup de massue pour une entreprise qui était autrefois un pilier de l’industrie camerounaise. Les raisons de cette chute sont multiples, allant des difficultés opérationnelles à la baisse de la demande mondiale pour l’aluminium, en passant par des défis internes de gestion qui ont visiblement érodé la rentabilité de l’entreprise.
Les causes de la débâcle
Analyser les causes de cette perte abyssale est essentiel. D’abord, la fluctuation des prix de l’aluminium sur le marché international a joué un rôle non négligeable, rendant les exportations moins profitables. Ensuite, Alucam a été confrontée à des coûts de production élevés, notamment en électricité, l’un des principaux ingrédients pour la fabrication de l’aluminium. Enfin, la gestion de l’entreprise a été mise en question, avec des rapports suggérant une inefficacité certaine dans l’allocation des ressources et dans l’innovation technologique pour rester compétitif.
L’impact sur l’économie locale et l’avenir d’Alucam
La perte d’Alucam ne se résume pas à un chiffre dans un rapport; elle a des répercussions sur l’économie de la région où l’entreprise opère, notamment en termes d’emploi et de contributions fiscales. La question de la survie d’Alucam est maintenant sur toutes les lèvres : comment une entreprise aussi stratégique peut-elle se redresser? Des voix s’élèvent pour demander une restructuration profonde, peut-être même une recapitalisation ou une recherche de nouveaux partenariats pour injecter du sang neuf dans ses veines économiques. Sans action concrète, l’avenir d’Alucam semble incertain, avec des risques de licenciements et de réduction d’activités qui pourraient fragiliser encore plus l’économie locale.
