

Dans la nuit sombre du 24 décembre 2024, Abassi Djoubairou, un jeune activiste de Ngaoundéré, a été arraché à sa famille par des hommes en tenue, embarqué dans un 4×4 pick-up. Depuis, le silence. Sa disparition suit de près la révélation d’images compromettantes montrant un cadre du RDPC entouré de milliers de cartes nationales d’identité, soupçonnant une fabrication illégale de CNI dans une résidence privée. Djoubairou, accusé d’avoir diffusé ces preuves, a disparu sans laisser de trace.
L’appel à la libération : Un cri de justice
La famille de Djoubairou a battu le pavé de Ngaoundéré, fouillant chaque commissariat, chaque centre de détention, en quête de réponses. Mais rien. L’angoisse grandit, et la question se pose : a-t-il subi le sort tragique que l’histoire récente du Cameroun a tristement rendu familier pour les opposants et activistes ? La peur d’un scénario où Djoubairou aurait été “disparu” est palpable.
Si Djoubairou est encore en vie, l’exigence de sa libération est non seulement une question de justice mais aussi un test pour la démocratie camerounaise. On appelle les élites du RDPC, impliquées dans cette affaire, à agir pour ramener Djoubairou sain et sauf à ses proches. Cette situation met à nu les tensions entre transparence, liberté d’expression, et l’opacité des actions contre ceux qui dénoncent les abus de pouvoir.
Le cas de Djoubairou rappelle d’autres disparitions forcées au Cameroun, soulevant des questions sur la protection des droits humains et la sécurité des activistes.