

237online.com rapporte avec émotion la découverte macabre survenue ce matin à Minkan, quartier de Yaoundé. Le corps sans vie de Nyemeck Dieudonné, proviseur du lycée de Nguelemendouga, a été retrouvé pendu, laissant la communauté éducative sous le choc.
Selon les informations recueillies par, le défunt a laissé une lettre poignante adressée à sa hiérarchie, détaillant les difficultés professionnelles qui l’ont poussé à cet acte désespéré. Ce geste tragique met en lumière la détresse silencieuse de nombreux responsables d’établissements scolaires au Cameroun.
Une enquête qui soulève des questions troublantes
Le commissariat du 15ème arrondissement de Messamendongo a ouvert une enquête sur ce drame qui soulève de nombreuses interrogations :
- Les conditions de travail des responsables d’établissements
- La pression hiérarchique dans le système éducatif
- Le soutien psychologique des cadres de l’éducation
- La gestion des conflits administratifs
Des sources proches du dossier évoquent des “déboires administratifs” qui auraient profondément affecté le proviseur. Cette tragédie révèle les failles d’un système où les responsables éducatifs se sentent parfois abandonnés face à leurs difficultés.
La disparition brutale de Nyemeck Dieudonné doit servir d’électrochoc pour repenser l’accompagnement des cadres de l’éducation nationale.