
Dans un contexte de recrudescence de la criminalité, une décision inédite du sous-préfet de Douala 2ème : l’interdiction totale de la fabrication et de la commercialisation des poignards.
La pandémie du crime qui secoue Douala pousse les autorités à prendre des mesures radicales. Seuls les bouchers professionnels conservent le droit de posséder ces outils, jugés indispensables à leur activité.
Cette interdiction s’inscrit dans un contexte particulièrement tendu, marqué par une série d’agressions à l’arme blanche dans la capitale économique. La mesure vise à assécher la source d’approvisionnement des criminels en poignards, devenus leur arme de prédilection.
L’efficacité de cette mesure reste à prouver. Les observateurs s’interrogent : cette interdiction parviendra-t-elle à faire baisser significativement le taux de criminalité dans l’arrondissement, ou les malfaiteurs trouveront-ils d’autres moyens de s’approvisionner ?