
Dans une intervention qui fait l’effet d’un coup de tonnerre, le Président Paul Biya vient de mettre un terme à ce qui s’annonçait comme l’un des plus grands scandales fonciers de l’année. Comme le révèle 237online.com, une tentative d’accaparement de terres dans le Moungo a été stoppée net, mettant en lumière des pratiques douteuses au sommet de l’État.
L’affaire, qui sent le soufre, concerne 207 hectares de terres convoitées dans les groupements BOMONO. Le MINDCAF, Henri Eyebe Ayissi, avait orchestré une redistribution pour le moins surprenante : 54 hectares aux “facilitateurs” contre seulement 30 hectares aux communautés légitimes. Un partage qui avait fait bondir les observateurs.
Les communautés sauvées in extremis
“C’est comme si on volait notre héritage en plein jour”, témoigne un chef traditionnel sous couvert d’anonymat. La stupéfiante valse-hésitation du ministre – trois décisions contradictoires en quelques mois – n’aura finalement pas résisté à l’intervention présidentielle. Une source proche du dossier révèle : “Le Président Biya a été scandalisé par ce montage qui spoliait les populations au profit d’intermédiaires douteux.”
Cette affaire révèle une fois de plus les tensions qui minent la gestion foncière au Cameroun, où les communautés doivent sans cesse lutter pour préserver leurs terres ancestrales face aux appétits de certaines élites.