Ce mardi 5 novembre 2024, Dorval Bendjaka Mpacko, élève en classe de 6e au lycée bilingue de Deido à Douala, a trouvé la mort dans des circonstances bouleversantes lors d’un banal cours d’éducation physique. La tragédie s’est déroulée peu après 8h, transformant une matinée ordinaire en cauchemar.
“Le sang de mon enfant exige des réponses claires”, martèle la mère éplorée, dont la douleur résonne dans les couloirs de l’établissement. L’oncle de la victime, David Lobè, soulève des interrogations troublantes : “Comment expliquer l’absence du personnel encadrant lors du transport de l’enfant ? Comment une simple barre de handball peut-elle provoquer de tels dégâts ?” Ces questions interpellent sur la sécurité dans nos établissements.
Une enquête sous haute tension
Les versions contradictoires entre l’administration et les témoins oculaires créent un climat de suspicion. Pendant que la délégation régionale parle d’une “barre amovible”, les camarades de classe décrivent une scène d’horreur où la jeune Dorval, malgré les avertissements, continuait de se balancer jusqu’à l’irréparable.
Les forces de l’ordre sont saisies, le corps est mis sous scellés, mais rien n’apaise la douleur d’une famille endeuillée et d’une classe traumatisée. Cette tragédie soulève l’épineuse question de la sécurité des infrastructures sportives dans nos établissements scolaires.
