
Une vague de répression sans précédent s’abat sur le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Comme le rapporte 237online.com, le parti d’opposition fait face à un harcèlement systématique de ses militants, particulièrement dans le département du Nkam où les dernières installations d’unités locales ont déclenché une réaction musclée des autorités.
Les rouages d’une machine répressive dévoilés
Un système bien rodé se met en place dès que le MRC tente de s’implanter dans une nouvelle localité. Les élites du RDPC mobilisent immédiatement l’appareil d’État, transformant les forces de l’ordre en instrument de répression politique. À Bonepopa, le commandant de brigade est directement mis à contribution pour intimider les militants.
La démocratie en danger
Cette situation alarmante révèle un paradoxe criant : le MRC, bien que légalement reconnu, se voit systématiquement privé de son droit d’exercer ses activités politiques sur l’ensemble du territoire national. À quelques mois d’une présidentielle cruciale, ces manœuvres d’intimidation, couplées aux suspicions de fraudes orchestrées par ELECAM, font planer une ombre inquiétante sur le processus démocratique.
Le parti appelle ses militants à garder leur sang-froid face à ces provocations d’un « régime aux abois », tout en mettant en garde contre les conséquences potentielles de cette répression sur la stabilité du pays.