
Une vidéo bouleversante montre l’impensable : l’artiste Longué Longué, figure respectée de la musique camerounaise, subissant des actes de torture en raison de ses opinions politiques. Ces images, qui ont déclenché une onde de choc nationale, soulèvent des questions cruciales sur le respect des droits fondamentaux dans notre pays.
La justice internationale sonnera-t-elle le glas de l’impunité ?
Le Cameroun a ratifié de nombreuses conventions internationales interdisant formellement la torture. L’article 277-3 du Code pénal prévoit jusqu’à 20 ans d’emprisonnement pour de tels actes. Me Nsangou, avocat spécialisé en droits humains, déclare : « Cette affaire constitue une violation flagrante non seulement de nos lois nationales, mais aussi de nos engagements internationaux. »
Un test décisif pour la démocratie camerounaise
Cette affaire dépasse le cas individuel de Longué Longué. Elle met en lumière les défis persistants de la liberté d’expression dans notre pays. La communauté internationale observe, et le Cameroun doit prouver son engagement envers les droits humains.
Quand on torture un artiste pour ses opinions, c’est toute la société qui est torturée. Le silence n’est plus une option. La justice doit suivre son cours.
L’urgence d’une enquête indépendante se fait sentir, alors que la communauté artistique et les défenseurs des droits humains unissent leurs voix pour exiger justice.