Samuel Eto’o, l’enfant prodige du football camerounais, ne cesse de nous surprendre. Après avoir conquis les terrains, le voilà qui s’apprête à livrer le match de sa vie dans les coulisses du pouvoir footballistique africain. Selon des sources proches du dossier, l’actuel président de la FECAFOOT prépare minutieusement son offensive pour la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF) en 2025.
Loin des projecteurs, Eto’o orchestre une campagne silencieuse mais redoutable. Sa tournée africaine, présentée comme une simple visite de courtoisie, cache en réalité un jeu d’échecs continental. « C’est un stratège né », nous confie un observateur averti du football africain. « Il place ses pions avec la même précision qu’il plaçait ses tirs au but. »
D’après les informations exclusives obtenues par 237online.com, le charismatique Camerounais aurait déjà sécurisé le soutien de 16 nations. Un véritable tour de force qui témoigne de son influence grandissante. Du Bénin au Maroc, en passant par les îles de l’océan Indien, Eto’o tisse sa toile avec une habileté déconcertante.
Le coup de maître des îles : quand Ahmad entre dans la danse
La manœuvre la plus audacieuse d’Eto’o ? Avoir réussi à rallier à sa cause les fédérations des îles du Pacifique Sud, grâce à l’entremise de l’ancien président de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad. La promesse d’une CAN exotique aurait, semble-t-il, fait pencher la balance. Un coup de poker qui pourrait bien faire la différence lors du scrutin de 2025.
Mais ne nous y trompons pas, la route vers le sommet de la CAF est encore longue et semée d’embûches. Avec 16 votes acquis, Eto’o n’est qu’à mi-chemin de son objectif. Il lui faut encore convaincre 12 fédérations pour espérer détrôner l’actuel président, Patrice Motsepe.
La bataille s’annonce épique, digne des plus grands matchs que le Lion Indomptable a pu disputer. Car si Eto’o a prouvé sa valeur sur le terrain, c’est désormais dans l’arène politique qu’il doit exceller. C’est un nouveau défi pour lui.
L’ancien attaquant du FC Barcelone et de l’Inter Milan joue gros. Une victoire à la tête de la CAF le propulserait au rang des dirigeants les plus influents du football mondial. Un échec pourrait, à l’inverse, fragiliser sa position à la FECAFOOT.