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Alerte rouge ! 20 ans de misère annoncés par un expert


Dans une analyse glaçante qui secoue le Cameroun, l’économiste Dieudonné Essomba prédit un avenir sombre pour le pays. Selon lui, les Camerounais doivent se préparer à « mener une vie misérable pendant 20 ans ». 237online.com vous dévoile les dessous de cette prévision qui fait trembler la nation.

La pénurie de carburant : symptôme d’un mal plus profond

La récente pénurie de carburant qui frappe le Cameroun n’est que la partie visible de l’iceberg. Essomba démystifie la notion de « subvention » gouvernementale, révélant qu’il s’agit en réalité d’une simple renonciation à des taxes. « Il n’y a pas de devises« , martèle-t-il, pointant du doigt l’incapacité des dirigeants à différencier le Franc CFA des devises étrangères.

Un expert financier local, sous couvert d’anonymat, abonde dans ce sens : « Notre surliquidité en CFA nous a aveuglés. Nous avons négligé l’essentiel : les devises qui nous permettent d’acheter à l’étranger. »

Une dette extérieure monstrueuse : le piège se referme

Avec une dette extérieure de 8000 milliards de FCFA en devises pour seulement 2500 milliards de recettes, le Cameroun se trouve dans une situation inextricable. Essomba n’hésite pas à qualifier cette stratégie de « pur suicide économique ».

« Comment a-t-on pu envisager un développement basé sur la dette contractuelle pour réaliser les Grands Projets sans bloquer la dette fonctionnelle alimentée par le déficit de la balance courante ? » s’interroge-t-il, mettant en lumière des années de gestion économique hasardeuse.

Le FMI : un maître impitoyable pour le Cameroun

L’analyse d’Essomba révèle une réalité brutale : le Cameroun est désormais à la merci du FMI. « Pour un modique montant de 49 milliards en devises, le FMI mène le Gouvernement par une laisse », déclare-t-il, dépeignant un tableau humiliant de ministres « mendiant les approbations des bureaucrates du FMI ».

Cette dépendance au FMI rappelle douloureusement les années d’ajustement structurel que le pays a déjà connues, avec des conséquences désastreuses pour la population.

Un avenir sombre : 20 ans de misère annoncés

La prédiction d’Essomba est sans appel : les Camerounais doivent se préparer à « mener une vie misérable de ver de terre pendant 20 ans encore ». Il annonce une série de mesures douloureuses :

  • Augmentation des prix
  • Baisse des revenus, notamment des salaires publics
  • Compression des effectifs
  • Braderie des entreprises d’État restantes
  • Dévaluation de la monnaie

« Il n’existe absolument rien qui peut nous éviter ce misérable destin », affirme-t-il, balayant d’un revers de main les espoirs d’une solution miracle.

Une prise de conscience tardive mais nécessaire

Essomba ne cache pas sa frustration face à l’inaction passée : « C’est avant 2015 qu’il fallait nous écouter pour éviter la crise et prendre des mesures idoines. » Cette analyse rejoint celle de nombreux experts qui avaient tiré la sonnette d’alarme bien avant que la situation ne devienne critique.

Essomba a le mérite de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Il est temps que le peuple camerounais prenne conscience de la gravité de la situation.

Quelle issue pour le Cameroun ?

Face à ce tableau apocalyptique, quelles sont les options pour le Cameroun ? Essomba semble pessimiste quant à la capacité du gouvernement à redresser la barre. Cependant, certains experts estiment qu’une prise de conscience collective pourrait être le catalyseur d’un changement profond.

Il faut une révolution dans notre façon de penser l’économie. Nous devons miser sur nos ressources internes, développer notre industrie locale et réduire drastiquement notre dépendance aux importations.

L’analyse d’Essomba, aussi sombre soit-elle, a le mérite de mettre en lumière l’urgence de la situation. Elle lance un appel à l’action, non seulement pour le gouvernement, mais pour chaque Camerounais. L’avenir du pays dépendra de la capacité de tous à faire face à cette réalité et à œuvrer collectivement pour un redressement économique, aussi difficile soit-il.

Le chemin sera long et ardu, mais comme le dit un proverbe camerounais : « Même le plus long voyage commence par un premier pas. » Il est temps pour le Cameroun de faire ce premier pas vers un avenir économique plus stable et prospère.

Par Christine Etoga pour 237online.com



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