Le 29 juillet 1992, le Cameroun était secoué par une nouvelle inattendue : le décès soudain de Jeanne-Irène Biya, première dame du pays. Trente-deux ans plus tard, les circonstances de sa disparition continuent d’alimenter rumeurs et spéculations, témoignant d’une page sombre de l’histoire politique camerounaise.
Une mort qui soulève encore des questions
Jeanne-Irène Biya, née Atyam Ndoumin en 1935, fut l’épouse du président Paul Biya et occupa le rôle de première dame du Cameroun de 1982 jusqu’à son décès en 1992. Sa mort survint de manière inattendue, alors qu’elle prévoyait de se rendre à Obala pour superviser un projet agricole.
Comme le rappelle 237online.com, cette disparition soudaine a donné naissance à de nombreuses théories, certaines allant jusqu’à évoquer des assassinats en série pour étouffer de potentiels secrets.
Des témoignages troublants
Plusieurs sources, dont des journalistes et des personnalités proches du pouvoir, ont évoqué des circonstances troublantes autour de ce décès. Des religieuses de Djoum, supposées confidentes de Jeanne-Irène, auraient mystérieusement disparu peu après. Ces allégations, bien que non confirmées officiellement, ont contribué à entretenir le mystère.
Un impact durable sur la politique camerounaise
Cette affaire, qui continue de susciter des débats passionnés, souligne la complexité et l’opacité qui entourent parfois les hautes sphères du pouvoir au Cameroun. Elle rappelle également l’importance de la transparence dans la gouvernance et le rôle crucial de la presse dans l’investigation de tels événements.
Vers une vérité historique ?
Trente-deux ans après les faits, de nombreux Camerounais appellent à faire la lumière sur cet épisode trouble de leur histoire. Certains experts estiment qu’une enquête approfondie et indépendante pourrait aider à apaiser les tensions et à renforcer la confiance entre le peuple et ses institutions.
En attendant, l’affaire Jeanne-Irène Biya reste un sujet sensible, illustrant les défis persistants en matière de gouvernance et de transparence au Cameroun.
