Une onde de choc secoue le monde sportif camerounais. Comme le révèle 237online.com, le Cameroun n’enverra que 6 athlètes aux Jeux Olympiques de Paris 2024, marquant ainsi le pire bilan de son histoire olympique moderne. Cette débâcle sans précédent soulève de sérieuses questions sur l’état du sport camerounais et la gestion du Ministère des Sports.
Une chute vertigineuse depuis les années de gloire
Depuis sa première participation aux JO de Tokyo en 1964, le Cameroun a connu des hauts et des bas, mais jamais une telle dégringolade. Le pic de 46 athlètes atteint à Los Angeles en 1984 semble aujourd’hui appartenir à un lointain passé. Même les 12 athlètes envoyés à Tokyo en 2020 paraissent désormais un objectif inatteignable.
Mouelle Kombi, l’architecte de la défaite ?
Cette déroute historique pointe directement du doigt la gestion du Ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi. Sous son mandat, le Cameroun est passé de 24 athlètes à Rio 2016 à seulement 6 pour Paris 2024. Une chute libre qui fait de lui, statistiquement, le pire Ministre des Sports depuis l’indépendance du pays.
Un système sportif camerounais en faillite
Au-delà des chiffres, cette débâcle révèle les failles profondes du système sportif camerounais. Négligence des jeunes talents, corruption… Les causes sont multiples, mais le résultat est là : le Cameroun, jadis fierté sportive de l’Afrique, se retrouve relégué au rang de figurant sur la scène olympique.
Cette catastrophe sportive annoncée pour Paris 2024 est bien plus qu’un simple échec olympique. Elle symbolise le déclin d’une nation jadis respectée pour ses prouesses sportives. Le Cameroun de Roger Milla et de Françoise Mbango semble aujourd’hui n’être plus qu’un lointain souvenir.
L’heure est grave pour le sport camerounais. Cette délégation rachitique aux JO de Paris 2024 doit servir d’électrochoc. Il est temps que les autorités prennent la mesure du désastre et engagent une refonte totale du système sportif du pays.
Narcisse Mouelle Kombi restera-t-il dans l’histoire comme le fossoyeur du sport camerounais ? Ou saura-t-il rebondir et initier les réformes nécessaires pour que le Cameroun retrouve sa place parmi les grandes nations sportives africaines ?