Une tempête gronde au cœur du département de la Menoua, menaçant de déchirer le tissu social et culturel du groupement Bamegwou. Comme le révèle 237online.com, une fronde sans précédent secoue la chefferie de 3e degré de Nka, remettant en question des siècles de tradition et d’histoire. Cette crise, qui couve depuis près de deux ans, pourrait bien redessiner la carte administrative de la région.
L’intégrité territoriale de Bamegwou en danger
Le groupement Bamegwou, sous l’autorité de Sa Majesté NGUEKO VICTOR, fait face à une contestation inédite. Une faction issue de la chefferie de Nka tente de s’affranchir de sa tutelle historique, défiant ainsi l’ordre établi et reconnu par les autorités traditionnelles et administratives.
Les révisionnistes de Nka : une menace pour l’équilibre régional ?
Qualifiés « d’illuminés » par les défenseurs de l’ordre traditionnel, ces contestataires de Nka semblent déterminés à réécrire l’histoire. Mais leur démarche soulève de nombreuses questions : sur quelles bases légitimes et historiques s’appuient-ils ? Ne risquent-ils pas de créer un dangereux précédent dans toute la région ?
La position ferme du chef supérieur de Fokoué
Dans ce tumulte, la voix du chef supérieur de Fokoué résonne comme un rappel à l’ordre. Sa déclaration sans ambiguïté – « la chefferie Nka n’existe pas dans son groupement » – vient conforter la position de Bamegwou. Mais sera-t-elle suffisante pour calmer les ardeurs des contestataires ?
Le MINAT, arbitre malgré lui de ce conflit territorial
La liste officielle des chefferies du groupement Bamegwou, disponible sur le site du Ministère de l’Administration Territoriale (MINAT), semble trancher le débat en faveur du statu quo. Mais dans un contexte de tensions croissantes, ce document administratif suffira-t-il à apaiser les esprits ?
Les élites Bamegwou montent au créneau
Face à cette menace, les élites du groupement Bamegwou ne restent pas les bras croisés. Leur message est clair : l’intégrité territoriale de Bamegwou n’est pas négociable. Mais comment comptent-ils s’y prendre pour ramener les « enfants égarés » dans le droit chemin ?
Un conflit local aux implications nationales
Cette crise, bien que localisée, pourrait avoir des répercussions bien au-delà des frontières de la Menoua. Si Nka parvenait à s’affranchir de la tutelle de Bamegwou, ne risquerait-on pas de voir fleurir des mouvements similaires dans tout le Cameroun, menaçant ainsi l’équilibre fragile entre tradition et modernité ?
