Affaire Bissiping ► MINFI convoque le 11 août!


Le dénouement approche pour l’enseignant retraité dont le combat fait trembler les réseaux sociaux. L’affaire Bissiping connaît un tournant décisif avec la convocation de Léopold Bissiping au ministère des Finances ce lundi 11 août 2025, porte 428 du bâtiment A. Après des années de galère administrative, l’État camerounais semble enfin prêt à régulariser la situation de ce professeur des lycées. Comment ce retraité a-t-il réussi à faire plier l’administration?

Le MINFI accélère: régularisation imminente pour Bissiping

L’affaire qui défraie la chronique depuis des mois touche à sa fin. Mercredi dernier, Joseph Lé, ministre de la Fonction publique, a personnellement reçu Léopold Bissiping dans son cabinet à Yaoundé. Une rencontre qui n’a rien d’anodin.

« On sent que les choses bougent vraiment. Le ministre était très attentif à mon dossier », confie l’enseignant retraité, visiblement soulagé après cette audience. La Direction de la Dépense de Personnel et des Pensions prendra le relais pour les aspects techniques.

Ce qui frappe dans cette affaire, c’est la mobilisation sans précédent sur les réseaux sociaux. Des milliers de Camerounais ont relayé le cas de cet enseignant suspendu de solde. Le hashtag #JusticePourBissiping a fait le tour du pays.

La stratégie audacieuse de Bissiping mérite qu’on s’y attarde. En déposant sa candidature à la présidentielle d’octobre 2025, il savait pertinemment qu’elle serait rejetée. Mais le coup médiatique était parfait.

« Mon objectif n’était pas Etoudi, mais simplement récupérer mon dû », avoue Bissiping avec un sourire en coin. Pari gagné! Sa candidature symbolique, bien que rejetée par Elecam et le Conseil constitutionnel, a propulsé son cas sous les projecteurs.

Les autorités n’ont pas tardé à réagir. En moins de deux semaines, le gouvernement a enclenché la machine administrative pour traiter ce dossier épineux. Un timing qui interroge certains observateurs.

D’après nos informations, près de 150 autres enseignants retraités seraient dans une situation similaire au Cameroun. L’issue de l’affaire Bissiping pourrait créer un précédent important. « Si Bissiping obtient gain de cause, ça va encourager d’autres victimes à sortir du silence », analyse un avocat spécialisé à Douala.

Le rendez-vous du 11 août au MINFI sera donc crucial. Les services financiers devront déterminer le montant exact des arriérés dus à l’enseignant. Une somme qui pourrait atteindre plusieurs dizaines de millions de francs CFA selon les premières estimations.

Cette affaire révèle les dysfonctionnements persistants dans la gestion des pensions au Cameroun. Mais elle montre aussi qu’avec de la détermination, on peut faire bouger les lignes. Même quand on est un simple enseignant face à l’administration.

L’État va-t-il vraiment payer tous les arriérés ou proposera-t-il un arrangement?



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